A la rencontre de @valerie-redac

Le regard des autres, la prise de parole, etc., sont des croyances limitantes et empêchent les entrepreneurs atypiques de s’épanouir dans la communication digitale. Cela fait pourtant partie de l’entrepreneuriat pour vendre ses produits ou ses services. Dans cet article, je me dévoile tout en vous montrant que l’hypersensibilité a bien des avantages, notamment dans l’interaction humaine.

Qui suis-je et quelles sont mes valeurs ?

Comme tout entrepreneur qui débute, j’ai fait face à des injonctions avec les fameuses expressions « il faut », « tu dois », « si tu ne fais pas ça, tu… », etc. Alors, je m’exécutais avec la culpabilité que si je ne faisais pas, j’échouerais. Je ne voulais pas tomber, car j’étais sensible aux critiques.

Comme depuis toujours d’ailleurs. Mais avec le temps, j’ai réalisé que ce n’était la faute de personne. Seulement la faute aux croyances sociales qui font peur aux personnes non atypiques. Une époque, un environnement dans lesquels il ne fallait montrer aucune émotion négative pour ne pas paraître fragile. Aussi, certaines appréciations étaient notées au fer rouge « Tu ne feras jamais rien de bon dans la vie », « passable, peut mieux faire », etc.

Ma carrière salariale a été plutôt chaotique, toujours avec un ancrage de croyances qui n’étaient pas les miennes. Mon entrée dans l’entrepreneuriat était tout aussi chaotique comme expliqué précédemment. Puis, on m’a ouvert les yeux sur mon hypersensibilité. Je ne connaissais pas ce terme. Je me suis donc penché sur le sujet et décidé de lâcher-prise, d’être enfin moi-même. Et tant pis si je ne suis pas comprise, que certains veulent m’envoyer faire de séances de psychanalyste !

Comprendre cette douance, me donne un tempérament plus fort, non pas pour nourrir mon ego, mais pour entreprendre de façon plus sereine avec efficacité. Écouter mon intuition en balayant les obligations. Cela me permet de privilégier l’Intelligence Sociale.

D’ailleurs, ne vous a-t-on jamais expliqué que les introvertis n’étaient pas sociables ?

Mes défis de l’entrepreneuriat

Se connaître est un sacré défi sur le plan personnel et sur le plan professionnel. Savoir ce que l’on veut, ce qu’on accepte et ce que l’on ne veut pas, aussi. C’est ce qu’il y a de plus difficile dès lors que l’on entreprend.

Pour les personnes hypersensibles, les plus grands défis, selon moi, sont d’avoir confiance en soi, en ses capacités.

J’ai attendu trois ans avant d’apercevoir les premiers résultats avec vbvariable®️, mon entreprise de rédaction web et de management Pinterest. Il m’a fallu apprendre encore et encore (et continuer), défaire pour mieux comprendre les actions du passé que j’effectuais avec des sentiments exacerbés. Dans la même intensité que quelqu’un ayant le syndrome de l’objet qui brille. Trouver cela merveilleux, mais toxique dans les prises de décision.

Cette longévité ne plaît évidemment à personne, encore moins à un entourage qui s’impatientait. Mais c’est mon tempérament de vouloir être finalement « parfaite ».

C’est une chance pour les marques qui souhaitent collaborer avec un phénomène comme moi ! De plus, le cluster de ce blog « Entreprise/Orga » a pour vocation d’aider les freelances à mieux s’organiser dans leurs projets. Car je sais que pour certains, il est compliqué de déléguer.

Comment je gère mes projets ?

Il parait que les multipotentiels sont des « touches à tout ». C’est dévalorisant, non ? Ces personnes ne sont pas « bonnes à tout faire » ! Simplement, qu’elles s’intéressent et mettent en pratique des activités qu’elles adorent. De quoi encore influer sur l’hyperactivité !

Pour contrôler cette stimulation, je me suis intéressé à la neuroscience. Ainsi, j’ai pu reprendre possession du cerveau qui vagabonde entre rêverie et travail et donc, la concentration.

Mon activité principale est l’accompagnement marketing avec la rédaction web et le management Pinterest. Aussi, je suis auteure-écrivaine. J’ai compris qu’effectuer toutes ces tâches dans une seule journée ou dans une seule semaine, ne me permettait pas d’avancer. Alors, j’ai fait en sorte que mon cerveau devienne mon ami, mon assistant, plutôt que mon ennemi.

Ce contrôle permet une meilleure organisation dans mes différentes activités. Mais avant tout, pour collaborer avec vous.

Aujourd’hui, l’Intelligence Artificielle remet en perspective les relations humaines. (sans remettre en cause l’IA). Sans doute un pied de nez à ceux qui prévoyaient l’échec des entrepreneurs atypique, car ils sont dotés d’une sensibilité accrue. Or, en développant cette douance, il est simple d’entreprendre et d'être au service des autres.

Amélioration continue : rien n’est acquis dans l’entrepreneuriat. Des ajustements sont sans cesse à l’ordre du jour. Que ce soit dans le cœur de métier avec les nouvelles techniques ou dans le marketing digital, un milieu très changeant.

Communication : pour mener à bien des projets et donner les bonnes orientations aux équipes, la communication est essentielle. En interne ou en externe, l’entrepreneur doit être un leader.

Intrapreneuriat : il s’agit ici d’entreprendre à l’intérieur d’une entité. Un collaborateur peut avoir un projet innovent en complément de l’activité de la marque. Il sera alors responsable entièrement de ce nouveau département.

Impact social : une entreprise peur avec une mission sociétale et environnement pas ou bien impacter indirectement la société par ses actions. C’est le cas aujourd’hui avec les entreprises sensibles à l’écologie, par exemple. Cela a un effet positif sur l’écosystème.

Mentorat : un entrepreneur est influencé par d’autres pairs pour l’aider à s’améliorer, tant sur les points techniques et que sur le dépassement de soi. Le mentor est un modèle d’inspiration.

Pitch : pour séduire les futurs partenaires et clients, il faut passer par la vente. Le pitch est une courte présentation de l’entreprise et de ses activités.

Pivot : c’est le processus qui permet de changer l’activité de direction par des nouvelles stratégies pour répondre au marché actuel. Il peut s’agir de créer une offre pour répondre aux nouveaux besoins.

Planification : un projet est difficilement exécuté sans plan d’actions ni objectifs. Cela permet aussi de réunir toutes les ressources nécessaires pour sa réussite.

Résilience : l’aventure entrepreneuriale n’est pas un long fleuve tranquille. Le porteur du projet fera face à des échecs. La résilience est donc la capacité à les surmonter plutôt qu’abandonner.