Comment intégrer un projet RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) dont les enjeux sont le développement durable ? Toutes les entreprises sont concernées, même si la démarche n'est pas obligatoire pour toutes. Cela impacte positivement sur les sept piliers que je vous décris dans cet article. Mais avant, définissons ce qu'est une démarche RSE.
SOMMAIRE
- Qu’est-ce que la RSE ?
- Les trois domaines principaux
- Les avantages d’une démarche RSE
- Les défis et les obstacles à entreprendre
- Comment intégrer la démarche RSE et ses sept piliers ?
RSE : définition
La RSE signifie responsabilité sociétale des entreprises. C’est un engagement volontaire pris au quotidien par les entreprises, peu importe la taille et le statut. La démarche RSE contribue au développement et à la société dans leur environnement interne et externe.
La Commission européenne définie la responsabilité sociale des entreprises comme : « un concept qui désigne l’intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ». Et ensuite redéfinir comme « La responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société. »
En France, la loi PACTE instaurée en mai 2019, consent à faciliter l’action entrepreneuriale et environnementale.
RSE : les trois domaines principaux
La démarche RSE des entreprises repose sur trois domaines : sociétale, environnementale et économique.
1. Le domaine sociétal
Les marques souhaitant intégrer la démarche RSE doivent inclure toutes les parties prenantes de leur environnement : les clients, les fournisseurs, les employés, les partenaires, etc.
Tous doivent partager les mêmes valeurs et la même démarche environnementale. Cela implique également l’entité à prêter une attention sur le respect des droits de l’Homme, sur la sécurité, sur les égalités femmes/hommes, etc.
Ce domaine renferme les demandes et les besoins de la société pour que les entreprises participent aux enjeux autres que leurs propres promotions.
2. Le domaine environnemental
Ce domaine englobe les aspects comme l’écologie, la biodiversité, le changement climatique, etc. Chaque entreprise peut agir au quotidien dans la chaîne de production pour réduire les gaz à effet de serre et économiser les ressources naturelles. Cela implique des actions telles que l’utilisation des énergies renouvelables, le traitement des déchets ou bien la réduction de l’empreinte carbone avec la participation des acteurs internes et externes de l’entreprise.
3. Le domaine économique
Ce domaine concerne la gestion économique des entreprises. La démarche RSE implique la transparence des comptes et la lutte contre la corruption et les fraudes.
La dimension économique de la RSE englobe également la création d'emplois et l'encouragement à l'innovation. Cela peut se traduire par des initiatives comme le recrutement des talents, la formation professionnelle et le soutien à l’entrepreneuriat.
Les entreprises peuvent jouer un rôle en sensibilisant les parties prenantes, en communiquant sur leurs engagements et en encourageant d’autres acteurs économiques à intégrer la démarche RSE dans leur stratégie.
RSE : les avantages d’une démarche environnementale et sociétale
Les consommateurs sont sensibles à l’environnement. Une entreprise qui opte pour cette démarche tout en étant alignée sur ses valeurs peut obtenir le soutien et la fidélisation des clients potentiels.
Ainsi, les entreprises améliorent leur réputation et leur image de marque. Et peut aussi faire la différence avec ses concurrents.
Entreprendre un projet sur la base du RSE peut attirer des demandeurs d’emploi partageant les mêmes valeurs et adhérant à la mission. Leurs implications pour un projet qui a du sens pour eux garanti une belle collaboration en interne.
Les organismes publics qui appellent à candidature pour un marché ont un critère pour nommer le ou les entreprises qui remporteront le marché : celui d’avoir un dossier RSE qui leur ressemble.
Il est clair qu’une entreprise de Travaux Publics qui recycle ses déchets de chantier est plus susceptible de signer le contrat qu’une entreprise ayant la réputation de se débarrasser de ses déchets dans une déchetterie sauvage.
En matière économique, engager une démarche responsable permet de faire plus attention aux coûts de production et à la gestion globale de l’entreprise. Une bonne gestion des risques évite une surproduction et des pertes d’argent.
Aussi, une telle démarche demande l’implication de tous les acteurs internes et externes. Partageant les mêmes valeurs, tout le monde se tire vers le haut et se motive pour avoir un impact sur le développement durable.
RSE : les défis et les obstacles
Malgré la volonté d’instaurer la démarche responsable au sein de l’entreprise, celle-ci se heurte à des défis et des obstacles qui sont difficiles à contourner. En voici quelques-uns :
- ne pas vouloir procéder à quelques changements dans la politique et la stratégie de l’entreprise,
- les employés et les actionnaires n’ont pas l’approbation de la direction pour intégrer cette démarche,
- à l’inverse, les employés et les acteurs externes ne s’impliquent pas dans le projet,
- investir dans la RSE n’est pas la priorité au vu des coûts budgétaires,
- les partenaires des entreprises n’ont pas la même sensibilité sociétale ou environnementale ou ne tiennent pas leurs engagements.
RSE : comment intégrer la démarche à un projet ?
Nous avons vu qu’il n’était pas si évident que ça d’entamer une démarche écologique. Mais en prenant étape par étape, il sera plus facile à appréhender.
Dans un premier temps, il est nécessaire de récolter les données pour évaluer l’impact actuel. Ainsi, vous saurez quelle voie entreprendre pour améliorer les domaines RSE. Faire un état des lieux avant de commencer les démarches vous permet d’avoir des données à communiquer pour faire valoir vos efforts.
En deuxième lieu, définissez une stratégie. Il est préférable de se concentrer sur un domaine représentatif de vos valeurs plutôt que de s’éparpiller pour n’avoir aucun résultat. Il est important de penser à la stratégie marketing pour la lier avec la RSE afin d’avoir plus d’impact auprès de la clientèle.
La troisième étape consiste à mettre en pratique votre stratégie au quotidien. Il est important d’en informer les parties prenantes pour qu’elles se mettent à agir. Cela passe par des réunions de sensibilisation ou des formations, par exemple.
Enfin, pour inspirer chaque acteur et donner confiance aux futurs partenaires, il est essentiel de communiquer sur votre projet social et environnement. Pensez à reprendre l’état des lieux d’avant la démarche pour documenter vos sources.
Évidemment, tout ceci doit faire l’objet d’un suivi et d’une amélioration continue. Un suivi également consigné dans un rapport RSE.
Le rapport RSE est un document énumérant toutes les actions sociétales et environnementales de l’année écoulée. Construire un rapport permet de dévoiler en toute transparence les actions des entreprises. Il faudra alors être en mesure de chiffrer, d’évaluer. Il s’établit au même titre que le rapport annuel financier à la fin de chaque exercice comptable.
La structure du rapport peut reprendre les 7 piliers de la norme ISO 26000 :
- La gouvernance de l'organisation,
- Les droits de l'homme,
- les relations et conditions de travail,
- l'environnement,
- la loyauté des pratiques,
- les questions relatives aux consommateurs,
- les communautés et le développement local.
La responsabilité sociétale des entreprises est un engagement pris par ces dernières dans le cadre du développement durable. La RSE repose sur trois domaines : sociétal, environnementale et économique. En s’inscrivant dans une démarche RSE, les entreprises s’engagent à améliorer l’environnement avec leurs parties prenantes. Cette démarche est un gage de confiance, valorisant l’image de marque et de différenciation dans le secteur d’activité.
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Article écrit par Valérie
Rédactrice Web - Manager Pinterest
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