Il y a plusieurs raisons de faire appel à une personne pour écrire avec talent : Être assistant dans une entreprise, seconder des particuliers passionnés. Cette personne est un ghostwriter. Quel est son rôle exactement et que rédige t-il ? Dans cet article, vous verrez également la différence entre un écrivain fantôme et un rédacteur web. Tout comme la différence avec un nom de plume.

SOMMAIRE
- Qu'est-ce qu'un ghostwriter ?
- Quels genres d'ouvrages écrit-il ?
- La différence avec un rédacteur web
- La différence avec un nom de plume
- Qui sont-ils sur LinkedIn ?
- Comment devenir ghostwriter ?
Ghostwriter : définition
Un ghostwriter, aussi dit écrivain fantôme, écrit pour les autres. Ce métier est apparu au XVIIIe siècle avec l’une des définitions suivantes : « Personne anonyme qui rédige pour une personnalité, compose des ouvrages pour un auteur connu ». Une meilleure définition que l’origine de ghostwriter, dans lequel il est mention de « traite des noirs ».
La personne achetant les services d’un ghostwriter peut envisager que celui-ci soit crédité dans ses ouvrages. Son premier rôle est tout de même rester invisible au public. D’où le nom d’écrivain fantôme.
Mais alors pourquoi écrire des œuvres anonymement ?
Un ghostwriter est considéré comme un prête-plume ou un sous-traitant. Il livre ses écrits à des personnalités, des fondateurs de marques ou des héros. Soit, parce qu’il n’est pas concevable de «faire de l’ombre» à une personnalité, ni même de mettre en danger la crédibilité de celle-ci.
Aussi, un écrivain fantôme rédige à la place d’une personne n’ayant pas les moyens matériels ou les capacités d’écrire son propre récit, comme des vétérans de guerre, afin de garder leurs mémoires intactes pour les générations futures.
Ghostwriter : quels genres d’ouvrages écrit-il ?
Un écrivain fantôme est un professionnel indépendant. Il a dans son carnet d’adresses plusieurs clients avec des demandes différentes. Il peut être l’auteur anonyme :
- d’un discours politique ou de chef d’entreprise,
- de rapports, de notes internes ou de courrier d’une entreprise,
- d’une biographie
- de nouvelles, de romans,
- de paroles de chansons,
- d’un blog,
- etc.
Un ghostwritter peut co-écrire, corriger ou apporter des paragraphes supplémentaires à un roman. Même en étant co-écrivain, si l’auteur principal peut choisir de garder anonyme sur collègue d’écriture. Mais en étant professionnel, il sera rémunéré selon les termes du contrat.

Ghostwriter : la différence avec un rédacteur web
On peut penser qu’un écrivain fantôme qui collabore avec une entreprise ou tient un blog est un rédacteur web. Celui-ci écrit également dans l’anonymat.
Mais le travail d’un rédacteur web reste différent. Ce dernier rédige dans un but marketing en utilisant des outils et en mettant en œuvre des techniques comme le référencement naturel. Une stratégie de visibilité sur les canaux sociaux pour des effets sur le long terme.
Un ghostwriter, tel qu’il est décrit, offre ses services d’écritures à des entreprises telles que des tâches plus administratives.
Nous voyons surgir sur les réseaux sociaux des ghostwriters rédigeant des publications dans le but de travailler le personal branding d’un fondateur ou d’un CEO.
Le branding personnel se travaille comme l’image de marque pour un objectif marketing.
Ghostwriter : la différence avec un nom de plume.
Un nom de plume est un nom d’artiste ou de marque que choisi un écrivain. Un auteur optant pour un nom de plume, le choisit afin de conserver son anonymat. L’artiste écrit en son nom et apparaît sur ses ouvrages.
Généralement, les personnes qui font usage d’un nom de plume veulent dissocier deux activités professionnelles et « loisirs » ou deux genres littéraires. Aussi, certaines personnes ont peur des retombées négatives sur leurs ouvrages qu’elles préfèrent se « cacher ». Ainsi, leur réputation reste intacte.
Un nom de plume apparaît sur les ouvrages. L’administration publique reconnaît cette pratique et connaît la véritable identité de la personne.
Ghostwriter : qui sont-ils sur LinkedIn ?
En 2022, nous avons vu apparaître des ghostwriter sur LinkedIn.
Ce sont des personnes qui prennent la plume (ou plutôt le clavier) pour écrire les posts des fondateurs des entreprises. Leur rôle est de se mettre à leur place pour travailler leur personal branding à travers le storytelling.
Il faut comprendre que cela n'a rien à voir avec un rédacteur web (ou un copywriter), qui eux, rédigent pour le compte de l'entreprise à des fins purement marketing.
Le ghostwriter privilégie le ton de communication pour gérer la réputation d'un CEO ou d'un membre de la marque.
Ghostwriter : comment le devenir ?
Les qualités principales sont l'écoute et l'empathie. Pour devenir prête plume, il faut se mettre à la place de la personne pour qui il rédige les posts sur les médias sociaux.
Il n'y a pas de formation particulière à avoir pour être écrivain fantôme, si ce n'est une bonne maitrise d'écriture. Si vous avez capté la personnalité de l'auteur du compte social, alors vous êtes un bon ghostwriter.
Il en va de même pour le côté plus littéraire. Un écrivain fantôme doit aussi répondre aux attentes de son client (auteur crédité).

Un ghostwriter est un écrivain fantôme écrivant pour une personne qui l’a mandaté. Seule cette dernière est créditée sur son ouvrage. Le prête-plume indépendant rédige également en collaboration avec des particuliers dans le but de la préservation de la mémoire historique et familiale. Sur les réseaux sociaux, les ghostwriters publient à la place des fondateurs ou des CEO des marques permettant de gagner en popularité. Un travail différent d’une stratégie marketing.
Pour recevoir des astuces autour de la rédaction web et du référencement naturel, abonnez-vous à ma newsletter. Elle sera dans votre boite mails dès le 16 de chaque mois.
En attendant, n'hesitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux :
Écrire commentaire