La peur de prendre "la parole" sur les réseaux sociaux arrivent à tout le monde, soyez rassuré ! Le syndrome de l'imposteur guette les créateurs de contenu débutants. Comment y faire face ? Dans cet article, je réponds à cette question. Seulement, il est important de comprendre les origines des caractéristiques de ce syndrome. C'est ce que nous nous apprêtons à lire.
SOMMAIRE
- Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?
- Les caractéristiques de manière générale
- Le syndrome dans le marketing
- Les défis pour s'exposer sur les médias sociaux
- L’importance des feedbacks constructifs
Syndrome de l’imposteur : définition
Le syndrome de l’imposteur se définit comme un manque de confiance en soi. La personne dotée de ce syndrome est certainement douée, mais refuse que son succès lui soit attribué, remettant le mérite à la chance ou à des circonstances extérieures.
Les psychologues Pauline Rose Clance et Suzanne A. Imès, à l’origine de l’expression « syndrome » regrettent qu’il soit associé à un terme maladif.
Soixante-dix pour cent de la population sous-estiment leurs compétences. Cela est dû à leurs croyances limitantes de leur enfance. Le paraître renforce le syndrome de l’imposteur. Il faut être le plus, le meilleur dans tous les domaines de la vie, notamment dans la vie professionnelle. Mais, les croyances sur soi-même tournent à l’auto-sabotage et à la peur d’être imposteur au regard des autres.
Le syndrome de l'imposteur est entretenu par une personne autodidacte qui manque de confiance en elle et se dévalorise. C'est le phénomène d'imposture amenant rapidement
à douter de ses capacités.
Syndrome de l’imposteur : les caractéristiques
- Doutes persistants sur ses capacités,
- attribution du succès à la chance,
- minimisation des réalisations,
- peur de s'exposer,
- comparaison excessif,
- perfectionnisme élevé,
- anxété et stress.
Doutes persistants sur ses capacités : les personnes ayant le syndrome de l’imposteur sont constamment à la recherche d’informations supplémentaires afin de recevoir l’approbation sur leurs connaissances. Ainsi, elles repoussent l’échéance d’un démarrage de projet. Elles procrastinent donc face à un éventuel échec qui n’aura sans doute pas lieu.
Attribution du succès à la chance : si ces personnes réussissent, ce ne sera pas selon elles, grâce à leur travail et leurs efforts. Ce sera un coup de chance dû à des événements extérieurs. De ce fait, elles ne prennent toujours pas conscience de leurs capacités. Si nous venons à leur dire qu’elles sont à l’origine de ces résultats, elles ne le croiront pas, alors qu’elles demandent constamment l’affirmation.
Minimisation des réalisations : certaines personnes n’aiment pas attirer l’attention sur elles. De ce fait, dès qu’on les complimente sur des réussites, elles n’y croient pas. De plus, les tâches peuvent être faciles à réaliser, que pour elles, cela leur semblent « logique » d’obtenir ces résultats. Et il n’y a aucune félicitation à recevoir.
Peur d’être exposé : les personnes ayant le syndrome de l’imposteur ont des différentes peurs : peur de décevoir, peur d’être jugé, peur d’échouer et par conséquent, peur de se montrer. Le regard des autres est un obstacle. Elles ressentent en ces derniers, des jugements négatifs sur elles et se fondent sur ces pensées erronées.
Comparaison excessive : pour ces personnes, les autres sont meilleurs qu’elles. Elles se sous-estiment jusqu’à se sentir illégitimes et en proie d’infériorité. Elles se sentent dévalorisées et n’ont plus confiance en elles, jusqu’à procrastiner.
Perfectionnisme élevé : un autre effet de la procrastination : le perfectionnisme. Avec l’envie de toujours bien faire pour plaire aux autres, les personnes ayant le syndrome de l’imposteur cherchent l’excellence avant de montrer leur travail. Étant insatisfaites des feedbacks, même positifs, veulent constamment s’améliorer, quitte à repousser l’échéance.
Anxiété et stress : par manque de confiance en elles, les personnes dotées de ce syndrome cherchent toujours l’approbation des autres en vue de confirmer leur choix, leur décision. Elles anticipent une mauvaise réponse ou un échec les rendant anxieuses et ont des émotions négatives. Elles ne savent pas lâcher prise et ruminent jusqu’à se mettre la pression et être en état de stress.
Syndrome de l’imposteur dans le marketing de contenu
La société est faite de jugements. Cela s’amplifie avec les réseaux sociaux. Les jeunes créateurs de contenus ayant peu d’expérience ne se sentent pas légitimes d’exposer leur marque sur les applications sociales. Ajouter à cela, les codes et des façons de procéder, imposé par d’autres créateurs de marques. Il leur semble donc difficile de se faire un peu confiance.
Avec de l’expérience, le syndrome disparaît pour ne plus passer à côté des opportunités, comme publier pour vendre ! La peur du regard des autres, les « qu’en-dira-t-on » s’effacent au profit de l’audace.
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« Vous voyez les choses et vous vous demandez pourquoi. Moi, je rêve de choses qui n'existent pas et je me demande pourquoi pas. »
Syndrome de l'imposteur : les défis pour s’exposer sur les réseaux sociaux ?
- Arrêter de se comparer aux autres,
- ne pas avoir peur du rejet,
- éliminer l'auto-sabotage,
- être moins perfectionniste,
- accepter ses succès.
Arrêter de se comparer aux autres : chaque marque apporte ses valeurs et a des objectifs différents des autres. Seule l’analyse de la concurrence sur le marché pourrait prétexter à une comparaison. Et elle se fait en dehors des réseaux sociaux.
Ne pas avoir peur du rejet des pairs et de leurs jugements : seule la communauté devrait être au centre des préoccupations. Si celle-ci ne s’aligne pas sur vos valeurs, ce n’est pas grave. Vous améliorez ainsi la qualité de votre audience.
Éliminer l’auto-sabotage : les personnes ayant le syndrome de l’imposteur savent qu’elles sont capables. Capables de créer, de vendre et d’exposer leur connaissance et leur expérience.
Être moins perfectionniste : pour avancer dans les projets et atteindre les objectifs voulus, seuls l’expérience, les essais, et même les échecs permettent de s’améliorer. Attendre la perfection est une excuse à la procrastination.
Accepter ses succès, même les plus petits : Certains pessimistes ou jaloux minimisent les succès des autres. Ils les attribuent à la chance ou vous feront croire que vous pouvez être encore plus exigent envers vous-même.
Tout ceci est un manque d'assurance. Afin d’y remédier et de contenir les détracteurs, voici comment surmonter le syndrome de l’imposteur :
- prendre conscience de vos pensées et de vos croyances limitantes,
- célébrer vos succès,
- établir des objectifs SMART et une stratégie pour les atteindre,
- obtenir du soutien,
- confronter ses peurs,
- se rappeler que personne n’est parfait
- cultiver sa confiance en soi.
Syndrome de l’imposteur : les feedbacks
Généralement, les personnes ayant ce syndrome sont autodidactes et seules. D’ailleurs, elles ne prennent pas conscience de leur capacité, car elles n’ont aucun retour. Et continuent leur quête en se fiant à leur connaissance sans savoir si elles sont sur le bon chemin.
Il est important d’accepter les retours de sa communauté et de ses pairs. Les feedbacks sont des retours constructifs, bienveillants et empathiques dans le but d’avancer et de vous améliorer.
Si la peur des critiques vous empêche de vous exposer, il est crucial de lâcher-prise et enfin récolter les retours et en faire bon usage, si ceux-ci sont constructifs. Il est également important de surmonter la phobie sociale.
Il y a en ces personnes ayant le syndrome de l’imposteur, un manque de confiance en elles. Ce qui les pousse à réaliser toujours plus malgré les retours et les félicitations, car pour elles, ce n’est pas sincères. Elles demandent sans cesse l’affirmation de leurs résultats, de la connaissance et des compétences. Mais malgré cela, se sentent toujours inférieurs aux autres. Par conséquent, ont peur de se montrer et d’être jugé.
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Article écrit par Valérie
Rédactrice Web - Manager Pinterest
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