Mise à jour : août 2025
Ne pas savoir faire face aux critiques est la première excuse pour ne pas prendre la parole sur les réseaux sociaux. C'est l'une des caractéristiques du syndrome de l'imposteur. Ce syndrome qu'ont les personnes qui n'ont pas confiance en leurs capacités, en leur expertise. Je vous en dis davantage dans cet article sur comment se manifeste le syndrome de l'imposteur. Je ne vous laisserai pas là sans vous donner quelques pistes pour le surmonter quand vous êtes sur les médias.
SOMMAIRE
-
Comprendre le syndrome de l'imposteur
- Définition
- Comment ça se manifeste ?
-
- Doutes persistants sur ses capacités
- Attribution du succès à la chance
- Minimisation des réalisations
- Peur de s'exposer
- Comparaison excessive
- Perfectionnisme élevé
- Anxiété et stress
-
Les médias, un amplificateur
- Les défis pour s'exposer sur les réseaux
-
- Arrêter de se comparer aux autres
- Ne pas avoir peur du rejet
- Eliminer l'auto-sabotage
- Etre moins perfectionniste
- Accepter ses succès
- Comment surmonter le syndrome
-
- Prendre conscience de ses pensées et des croyances limitantes
- Obtenir du soutien
- Célébrer les succès
- Confronter ses peurs
- Se rappeler que personne n'est parfait
- Cultiver sa confiance en soi
Lorsque la réussite vous semble un leurre,
c'est le syndrome de l'imposteur qui vous prend le cœur.
Syndrome de l’imposteur : qu'est-ce que c'est ?
Définition
Le syndrome de l’imposteur se définit comme un manque de confiance en soi. La personne dotée de ce syndrome est certainement douée, mais refuse que son succès lui soit attribué, remettant le mérite à la chance ou à des circonstances extérieures.
Les psychologues Pauline Rose Clance et Suzanne A. Imès, à l’origine de l’expression « syndrome » regrettent qu’il soit associé à un terme maladif.
Soixante-dix pour cent de la population sous-estiment leurs compétences. Cela est dû à leurs croyances limitantes de leur enfance. Le paraître renforce le syndrome de l’imposteur. Il faut être le plus, le meilleur dans tous les domaines de la vie, notamment dans la vie professionnelle. Mais, les croyances sur soi-même tournent à l’auto-sabotage et à la peur d’être imposteur au regard des autres.
Comment ça se manifeste ?
- Doutes persistants sur ses capacités,
- attribution du succès à la chance,
- minimisation des réalisations,
- peur de s'exposer,
- comparaison excessive,
- perfectionnisme élevé,
- anxiété et stress.
Doutes persistants sur ses capacités : les personnes ayant le syndrome de l’imposteur sont constamment à la recherche d’informations supplémentaires afin de recevoir l’approbation sur leurs connaissances. Ainsi, elles repoussent l’échéance d’un démarrage de projet. Elles procrastinent donc face à un éventuel échec qui n’aura sans doute pas lieu.
Attribution du succès à la chance : si ces personnes réussissent, ce ne sera pas selon elles, grâce à leur travail et leurs efforts. Ce sera un coup de chance dû à des événements extérieurs. De ce fait, elles ne prennent toujours pas conscience de leurs capacités. Si nous venons à leur dire qu’elles sont à l’origine de ces résultats, elles ne le croiront pas, alors qu’elles demandent constamment l’affirmation.
Minimisation des réalisations : certaines personnes n’aiment pas attirer l’attention sur elles. De ce fait, dès qu’on les complimente sur des réussites, elles n’y croient pas. De plus, les tâches peuvent être faciles à réaliser, que pour elles, cela leur semblent « logique » d’obtenir ces résultats. Et il n’y a aucune félicitation à recevoir.
Peur d’être exposé : les personnes ayant le syndrome de l’imposteur ont des différentes peurs : peur de décevoir, peur d’être jugé, peur d’échouer et par conséquent, peur de se montrer. Le regard des autres est un obstacle. Elles ressentent en ces derniers, des jugements négatifs sur elles et se fondent sur ces pensées erronées.
Comparaison excessive : pour ces personnes, les autres sont meilleurs qu’elles. Elles se sous-estiment jusqu’à se sentir illégitimes et en proie d’infériorité. Elles se sentent dévalorisées et n’ont plus confiance en elles, jusqu’à procrastiner.
Perfectionnisme élevé : un autre effet de la procrastination : le perfectionnisme. Avec l’envie de toujours bien faire pour plaire aux autres, les personnes ayant le syndrome de l’imposteur cherchent l’excellence avant de montrer leur travail. Étant insatisfaites des feedbacks, même positifs, veulent constamment s’améliorer, quitte à repousser l’échéance.
Anxiété et stress : par manque de confiance en elles, les personnes dotées de ce syndrome cherchent toujours l’approbation des autres en vue de confirmer leur choix, leur décision. Elles anticipent une mauvaise réponse ou un échec les rendant anxieuses et ont des émotions négatives. Elles ne savent pas lâcher prise et ruminent jusqu’à se mettre la pression et être en état de stress.
Le syndrome de l'imposteur est entretenu par une personne autodidacte qui manque de confiance en elle et se dévalorise. C'est le phénomène d'imposture amenant rapidement
à douter de ses capacités.
Syndrome de l'imposteur : les médias, un amplificateur
les défis pour s’exposer sur les réseaux sociaux ?
- Arrêter de se comparer aux autres,
- ne pas avoir peur du rejet,
- éliminer l'auto-sabotage,
- être moins perfectionniste,
- accepter ses succès.
Arrêter de se comparer aux autres : chaque marque apporte ses valeurs et a des objectifs différents des autres. Seule l’analyse de la concurrence sur le marché pourrait prétexter à une comparaison. Et elle se fait en dehors des réseaux sociaux.
Ne pas avoir peur du rejet des pairs et de leurs jugements : seule la communauté devrait être au centre des préoccupations. Si celle-ci ne s’aligne pas sur vos valeurs, ce n’est pas grave. Vous améliorez ainsi la qualité de votre audience.
Éliminer l’auto-sabotage : les personnes ayant le syndrome de l’imposteur savent qu’elles sont capables. Capables de créer, de vendre et d’exposer leur connaissance et leur expérience.
Être moins perfectionniste : pour avancer dans les projets et atteindre les objectifs voulus, seuls l’expérience, les essais, et même les échecs permettent de s’améliorer. Attendre la perfection est une excuse à la procrastination.
Accepter ses succès, même les plus petits : Certains pessimistes ou jaloux minimisent les succès des autres. Ils les attribuent à la chance ou vous feront croire que vous pouvez être encore plus exigent envers vous-même.
Comment surmonter le syndrome
- Prendre conscience de ses pensées et de ses croyances limitantes,
- obtenir du soutien,
- célébrer les succès,
- confronter ses peurs,
- se rappeler que personne n'est parfait,
- cultiver sa confiance en soi.
Prendre conscience de vos pensées et de vos croyances limitantes : demandez-vous si vos pensées sont justes par rapport à la situation. Est-ce disproportionné ? Les croyances limitantes se logent dans votre mémoire depuis votre plus jeune âge, bloquant ainsi toutes actions. Aujourd'hui, vous êtes grands, indépendants et votre souhait est d'impacter les autres avec votre savoir. La solution est de briser les chaînes sans avoir aucune arrière-pensée du style "Est-ce qu'on va me critiquer ?" , "Vais-je avoir un hater ?", "Est-ce que c'est juste, ce que je dis ?", etc. En pensant tout cela, vous allez attirer tout cela.
Obtenir du soutien : un soutien extérieur est plus approprié qu'un soutien sur les réseaux sociaux qui like tous vos posts. La validation de votre expertise en dehors des écrans est plus fiable, constructive et sincère. Se confronter à la "réalité" se prend comme un apprentissage. L'entourage proche peut être bloquant avec les croyances limitantes, comme il peut l'être en étant votre premier fan, peu importe ce que vous faites. Malheureusement, ce n'est pas de l'encouragement pour vous faire évoluer. Il est préférable de chercher du soutien auprès d'un mentor qui sera vrai dans son analyse.
Célébrer vos succès : les grands objectifs sont décourageants. Il vaut mieux les divisées par petits objectifs et avancer selon vos capacités. De cette façon, vous vous motivez, car vous avez réussi votre objectif précédent. Par exemple sur les réseaux sociaux, vous pouvez mettre comme objectifs : la 1ère semaine, commenter dix posts des personnes les plus influentes de votre secteur sur LinkedIn ; la 2e semaine, demander cinq connexions à cinq personnes ; la 3e semaine sera consacrée à la prospection dans les DM en plus des précédents objectifs, etc. N'oubliez pas de célébrer vos victoires chaque semaine. C'est gratifiant et surtout… Personne ne le fera à votre place, sauf votre mentor !
Confronter vos peurs : certains disent "sortir de sa zone de confort", une zone qui vous maintient en sécurité. Mais c'est idiot de se mettre en danger pour des réseaux sociaux ! Il est préférable de parler alors de zone de génie où vous êtes amené à exceller dans votre domaine d'activité. La peur ici, est en réalité une envie d'atteindre le sommet de votre zone. Sur les médias, cela pourrait être, faire des lives et se confronter directement au public. Si vous pensez que vous vous être "planté", il y aura ce filet de sécurité. Ceux qui vous encouragent alors qu'ils n'ont pas confronté cette peur, ne peuvent pas vous critiquer puisque vous faites mieux qu'eux ! Et par conséquent, vous avez surmonté toutes les peurs qu'il y a autour.
Se rappeler que personne n'est parfait : je n'aime pas dire que personne n'est parfait. Tout le monde l'est et fait des choses parfaites à l'instant T. Il serait plus juste de dire que tout le monde évolue à chaque instant, en tant que personne et dans les actions. Le bon moment n'existe alors pas ! Attendre que ce soir "parfait" pour publier au bon moment est en réalité une excuse pour ne pas prendre la parole sur les médias, parce que ça ne sera jamais fait. Par exemple, à l'heure où j'écris ces lignes, beaucoup parlent de l'IAO de Google (l'IA sur le moteur de recherche), alors qu'il n'y a toujours pas cette fonctionnalité en France. Ils en parlent sachant que ça évolue déjà dans les autres pays. Ils en parlent sachant que leurs publications d'aujourd'hui seront obsolètes demain.
Cultiver sa confiance en soi : avoir confiance en soi, c'est écouter son intuition, sa petite voix intérieure. La première intuition est souvent la bonne. C'est celle qui vous donne envie, celle qui vous dit de vous confronter à votre peur, pour sans doute échouer, mais pour apprendre. À l'inverse de l'intuition, il y a le mental. Celui qui vous fait douter avec mille et une question. Vous avez envie de donner votre avis sur un sujet que vous connaissez bien, mais votre mental tourne en boucle "et si , et si, etc.". C'est à cet instant que vous perdez confiance en vous.
Il y a en ces personnes ayant le syndrome de l’imposteur, un manque de confiance en elles. Ce qui les pousse à réaliser toujours plus malgré les retours et les félicitations, car pour elles, ce n’est pas sincères. Elles demandent sans cesse l’affirmation de leurs résultats, de la connaissance et des compétences. Mais malgré cela, se sentent toujours inférieurs aux autres. Par conséquent, ont peur de se montrer et d’être jugé.
Elle sera dans votre boite mails le 16 de chaque mois.

Article écrit par Valérie
Rédactrice Web - Manager Pinterest
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